Les prix les plus élevés…
En centre ville, tout se paye au prix fort. De la place de parking à l’immobilier, les centres villes sont souvent saturés. Avec des prix défiant les quartiers alentours, le centre ville propose généralement les prix les plus élevés en terme d’achat-vente immobilier. Ainsi en centre ville de Montpellier il faudra apprécier un prix compris entre 4.070€ et 5.010€ le mètre carré quand, au centre de Dijon, le prix du mètre carré oscillera entre 3.480€ et 4.020€ pour un appartement ancien, tous types confondus.
… mais les commodités et les transports à proximité
Néanmoins, le centre ville est généralement l’endroit le plus dynamique de la ville. Fourmillant de commerces de proximité, il est souvent bien desservi par les transports en commun. Au cœur des centres historiques, les appartements et les maisons anciens sont le compromis parfait entre histoire et modernisme alliant les vestiges architecturaux du passé à la vie contemporaine urbaine, riche et active. Un tramway au cœur des bâtiments haussmanniens, une fontaine antique près des commerces et restaurants, une église d’époque et la mairie accessibles par des voies de circulation denses…
Le centre ville, un marché d’investisseurs
Les investisseurs, très intéressés par les centres villes, profitent de la popularité de ce genre de quartier pour un meilleur rendement. En effet, la demande locative est plus forte en centre ville qu’en périphérie : en s’excentrant, les transports en commun sont moins denses, les locataires ne se ruent pas sur les biens disponibles et les logements sont loués à faible coût. Le centre ville est un éternel bassin d’emploi. De plus, les potentielles plus-values en centre ville sont une perspective non négligeable : modernisation, aménagement urbain, espaces verts, rénovation, le centre ville est toujours plus favorisé. L’offre reste inférieure à la demande et les nouvelles constructions dans ce type de secteur restent très rares. L’investissement locatif en centre ville est donc une valeur patrimoniale sûre.
Qu’il s’agisse des transports ou des commerces, des loisirs ou des écoles, les étudiants, les jeunes actifs ou les cadres « en transit » trouvent généralement leur bonheur au cœur des villes. Pour un achat comme pour de la location, ils privilégient les centres villes pour leur dynamisme et leur côté pratique.
Les familles recherchent, en règle générale, plutôt des maisons avec jardin en périphérie des centres villes ou encore en banlieue. Mais la demande, ponctuelle, existe tout de même pour de grands appartements ou pour des maisons de ville dans ce secteur.
Quels types de biens privilégier en centre ville ?
Au cœur des villes, les investisseurs privilégient constamment les petites et les moyennes surfaces, comme les studios et les deux pièces. Ce type de logement est recherché par des locataires et particulièrement dans les villes universitaires et les grandes agglomérations.
Les surfaces plus importantes ne sont pas forcément négligées de la part des investisseurs. Elles restent, minoritairement, recherchées par les familles et l’offre locative pour ce type de bien est assez faible. Dans ce cas de figure, les locataires restent plus longtemps dans les lieux, entretiennent mieux le logement et les risques d’impayés de loyers sont moins importants. En parallèle, le prix de ces logements est plus sable, moins sujet à d’éventuelles variations, ce qui sécurise le capital.
En revanche, pour les petites et moyennes surfaces, la revente est, en centre ville, plus aisée.
Les prix en centre ville de l’immobilier pour cinq villes de France
Pour un appartement ancien, tous types confondus, en centre ville, il faudra compter :
- De 3.940€ à 6.310€ le mètre carré à Strasbourg,
- De 4.000€ à 5.670€ le mètre carré à Rennes,
- De 3.770€ à 4.570€ le mètre carré dans le Vieux Lille,
- De 3.140€ à 4.510€ le mètre carré à Toulouse – Saint Michel,
- De 2.300€ à 2.780€ le mètre carré à Saint-Étienne.