Vous n’avez pas pu manquer ces derniers jours, les derniers chiffres sur les prix de l’immobilier. Ils sont tombés et tous les médias, sans exception, s’en sont fait l’écho.
« Les prix immobiliers dans l’ancien à Paris ont fortement augmenté par rapport à l’an dernier ». Selon les chiffres communiqués par les notaires franciliens, le mouvement progresse de 20%, ce qui porte les prix au niveau historiquement élevé de 7 500 € le m².
L’augmentation, même si elle est plus impressionnante en Ile-de-France, touche aussi les grandes villes de province.
Cet article propose un déchiffrage de ces nouvelles données, et donne quelques conseils aux futurs acquéreurs.
Pourquoi cette augmentation?
A Paris, la forte demande et la faiblesse de l’offre justifient l’augmentation. De plus les investisseurs étrangers sont toujours plus nombreux à vouloir investir dans l’immobilier de la capitale.
En province le ralentissement dû à la crise avait été plus important. Et les professionnels considèrent que la hausse rattrape le retard pris pendant un an et demi.
Les taux d’intérêt qui restent bas incitent d’autant plus à « en profiter » pour acquérir de l’immobilier. Que ce soit en province ou à Paris.
On peut aussi penser que la menace du gouvernement de réduire les niches fiscales constitue un autre facteur de la ruée impressionnante des investisseurs sur l’immobilier.
Les notaires quant à eux, fournissent une autre explication : cette hausse tient aux seconds accédant qui reviennent sur le marché après avoir réalisé une importante plus-value avec leur première acquisition.
Et la tendance à venir?
A priori, la tendance à la hausse n’est pas prête de changer. D’autant plus si les taux d’intérêt restent à leur niveau actuel. Il est important également de noter que les notaires se basent maintenant sur le montant des avants contrats signés et non plus sur les actes de ventes définitifs. La conséquence : les chiffres dernièrement annoncés traduisent le montant des ventes qui seront signées au début de l’année.
En province la hausse prévue se situe entre 10 et 15% pour les grandes villes. Ainsi les biens dans ces villes devraient s’établir à 3000€ pour Lyon, 2700 € pour Bordeaux ou 2500€ pour Marseille.
Faut-il attendre la baisse?
Malgré de nombreuses idées reçues, on observe que la décision d’acheter de l’immobilier n’est que très rarement liée à une hausse ou une baisse des prix. Par conséquent, remettre à plus tard l’achat d’un bien immobilier parce que les prix actuels de l’immobilier résultent d’une période de hausse, est une décision contestable.
Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour ne pas reporter votre achat :
– Les taux d’intérêts sont toujours extrêmement bas, ce qui sur un crédit de 15, 20 ans ou plus, représente un gain non négligeable.
– Les dispositifs fiscaux et aides à l’accession immobilière sont toujours nombreux et très intéressants. Et malheureusement, ils ne seront pas éternels.
– Tous les indicateurs semblent indiquer que les prix de l’immobilier vont continuer à grimper.
Par contre, en fonction de vos besoins et de votre budget, nous vous conseillons de « bien acheter ». C’est à dire un produit de qualité avec une bonne localisation.
Comme dit l’apanage des professionnels de l’immobilier : « Les 3 facteurs d’un bon achat immobilier sont la localisation, la localisation et la localisation. »